Je me compare aux autres ?

Chères femmes, chers hommes,

Un sujet a retenu mon attention le mois passé et j’ai fait un petit focus pour m’observer dans cette réalité : nous avons une fâcheuse tendance à vivre dans la compétition et la comparaison. Elles se manifestent aussi bien dans un groupe, qu’avec nos proches et même dans nos couples ! Ça produit des croyances que l’on peut résumer sommairement par : « je suis mieux que, je suis moins que  » et cette réaction peut aussi avoir lieu entre moi et moi-même ! 

Nous sommes constamment en recherche d’égalité avec l’autre, ce qui peut déboucher sur une prise de pouvoir ou une soumission/dépendance ; ça ressemble à un combat en soi, constamment.

J’ai eu récemment un bon terrain pour mener mon enquête personnelle, lors d’un stage de 4 jours. J’ai eu le temps de m’observer. Je n’avais pas particulièrement posé l’intention de le faire mais c’est arrivé dès le premier jour du stage. Le diagnostic est tombé. Il y avait la pensée de surface et ce quelque chose, plus profond et que je ne voulais pas trop voir ! Et ça semblait installé comme une habitude dont il est difficile de se défaire. En avançant dans le stage, j’ai compris que je peux poser l’intention de ne pas nourrir mon besoin de me comparer.

Nous engager à accepter de nous libérer de l’énergie du pouvoir (synthèse de comparaison / compétition), c’est abandonner des structures anciennes. Cet abandon est à mener avec notre féminin, dans sa force et sa puissance, et il passe par notre intuition et l’intelligence du cœur guéri. Poser l’intention de cette libération est un choix que l’on peut faire et qui nous est suggéré en ce moment, sur la route de l’ère du Verseau. Croire à la puissance de la lumière sur l’obscurité, notre ombre, est un enjeu pour nous faire comprendre la sororité, la fraternité humaines et entrer dans des temps initiatiques !

Je fais le lien avec une phrase que j’ai vue, juste avant d’écrire mon texte « En nous réjouissant du bonheur, des succès d’autrui, ils rejaillissent naturellement sur nous ».

Je vous souhaite ce chemin de paix avec vous-même. 

Colette